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Les plus belles images du concours Wildlife Photographer 2023

L’édition 2023 du prestigieux concours « Wildlife Photographer of the Year » organisé par le Musée d’histoire naturelle de Londres est sur le point de dévoiler ses gagnants. Après avoir reçu près de 50 000 candidatures de 95 pays, le musée exposera 100 images exceptionnelles à partir du 13 octobre, reflétant la beauté, le comportement et la fragilité du monde animal. ​​En amont de cette exposition, une sélection d’images fortement appréciées a été mise en avant, mettant en scène des instants captivants tels qu’un léopard des neiges à l’affût ou une abeille en vol. Les gagnants seront annoncés le 10 octobre et l’exposition sera en tournée au Royaume-Uni et à l’étranger. Les passionnés peuvent déjà acheter leurs billets pour cet événement incontournable.

Max Waugh 

À propos de l’image : Max Waugh a observé un bison des plaines faisant voler des tourbillons de neige avec sa carrure imposante. Depuis sa voiture, Max a assisté à l’approche du bison en direction de la route, sa présence devenant de plus en plus imposante.

Jadis omniprésents dans la majorité de l’Amérique du Nord, les bisons ont été chassés presque jusqu’à l’extinction à la fin du XIXe siècle. Bien que leur nombre augmente progressivement, ils demeurent aujourd’hui répartis en petits groupes, soumis à des programmes de conservation rigoureux et limités par les modifications de l’utilisation des sols et les enjeux des propriétaires terriens.

Matériel photo : Canon EOS R6 + objectif Canon 100-400mm F4.5–5.6 


Zhai Zeyu

À propos de l’image : Zhai Zeyu prend plaisir à voir une foulque essayant de maintenir son équilibre sur la glace tout en gardant fermement dans son bec une loche frétillante.

Dans le froid mordant, Zhai observait attentivement les foulques essayant de se déplacer sur un étang gelé du nord-est de la Chine. L’une d’elles, plongeant pour trouver de la nourriture, a réussi à attraper une loche.

Les foulques, présentes en grand nombre, peuvent être trouvées partout, de l’Europe à l’Asie, en passant par l’Afrique du Nord et l’Australie. Elles privilégient les grands plans d’eau ouverts à proximité d’abris pour la nidification. Toutefois, leurs populations peuvent subir des conséquences lorsque leurs habitats sont altérés par les activités humaines.

Matériel photo : Nikon D850 + objectif Nikon 600 mm f/4


Elza Friedländer 

À propos de l’image : Elza Friedländer capture l’image de deux cigognes blanches évoluant sur un sol calciné, baigné d’une lumière dorée suite à un incendie maîtrisé.

Elza avait anticipé que suite à la mise à feu contrôlée dans une région du Masai Mara au Kenya, une myriade d’oiseaux, notamment des cigognes et des milans, se rassembleraient. Si la plupart restaient à une distance prudente, les cigognes, elles, s’aventuraient audacieusement près des flammes, à l’affût de proies à portée de bec.

La pratique des brûlis est une technique répandue mais sujet à débat pour entretenir les prairies, favoriser une repousse vigoureuse et maîtriser l’expansion des broussailles. Cependant, elle peut s’avérer risquée, en particulier durant les périodes sèches où le feu peut rapidement devenir incontrôlable.

Matériel photo : Nikon D850 + Objectif Nikon 500 mm F5.6 + téléconvertisseur 1.4x 


Atsuyuki Ohshima 

À propos de l’image : Atsuyuki Ohshima a saisi un moment atypique où un macaque bondit sur un cerf.

Un mouvement inattendu derrière le cerf a capté le regard d’Atsuyuki. En une fraction de seconde, usant d’un arbre comme point d’appui, un jeune macaque de Yakushima s’est élancé sur le dos du cerf.

Bien que rares, les chevauchées de cerfs par les singes de l’île de Yakushima ne sont pas totalement exceptionnelles. Des jeunes macaques mâles ont été observés s’accrochant à des cerfs femelles dans des tentatives d’accouplement. Toutefois, pour cette occurrence, le macaque était une jeune femelle, semblant simplement savourer une promenade improvisée.

Matériel photo : Sony a7S III + objectif Sony 100-400mm F4.5–5.6


Solvin Zankl

À propos de l’image : Solvin Zankl suit avec intérêt une abeille bicolore façonnant le toit de son nid. Conscient que l’abeille se repère grâce aux éléments entourant son nid, Solvin ajustait prudemment son matériel chaque fois qu’il s’éloignait. Au fil de deux heures, l’abeille a commencé à utiliser son équipement comme point de référence.

Ces abeilles maçonnes bicolores se servent des coquilles d’escargots pour déposer leurs œufs. Elles garnissent la coquille de pollen et de nectar pour nourrir leurs larves, avant de la fermer avec un mélange d’herbe et de salive adhésive. Bien que les humains voient parfois les escargots comme des parasites, cette espèce d’abeille dépend entièrement d’eux pour sa reproduction.

Matériel photo : Nikon Z6 + Rolleiflex Makro-Planar 120 mm F4 


Agorastos Papatsanis

À propos de l’image : Agorastos Papatsanis met en lumière des volutes de spores qui semblent virevolter sous les branchies d’un champignon nommé bouclier de cerf.

Dans sa quête pour dévoiler l’enchantement de la dissémination des spores, Agorastos a disposé des parapluies afin de réduire les mouvements d’air, positionné un éclairage et un réflecteur et a ajusté son appareil photo pour saisir ce phénomène souvent imperceptible, semblable à des ondulations de poussière intangible.

Des milliards de ces spores microscopiques, ayant la forme d’œufs, sont transportées par les mouvements d’air. Ce champignon décomposeur de bois se manifeste principalement sur les souches et les branches déchues des arbres feuillus.

Matériel photo : Nikon D810 + objectif Nikon 105 mm f/2.8 + filtre polarisant 


Bruno D’Amicis

À propos de l’image : La persévérance de Bruno D’Amicis est récompensée par une image qui évoque une mosaïque d’une phoque moine méditerranéen. Muni d’une autorisation, Bruno est resté dissimulé sur une corniche pendant plusieurs heures jusqu’à ce qu’un phoque moine méditerranéen glisse dans les eaux peu profondes pour ensuite disparaître dans une grotte en contrebas. Les reflets sur l’eau ont contribué à masquer ce phoque insaisissable, symbolisant ainsi le risque imminent d’extinction de l’espèce.

Celle-ci est aujourd’hui l’un des mammifères les plus menacés de la planète, victime de la chasse historique et de l’empiètement humain sur son habitat. Autrefois, les phoques moines méditerranéens se reposaient sur les plages, mais la majorité recherche désormais la protection des grottes.

Matériel photo : Canon EOS R5 + objectif Canon RF 24-70 mm F2.8 + filtre polarisant 


Jef Pattyn

À propos de l’image : Jef Pattyn observe un pêcheur local tirant un long poisson sur le rivage. Jef avait consacré plusieurs journées à voir les pêcheurs rapporter leur butin, avec autour d’eux des oiseaux cherchant à obtenir un morceau. Les poissons, préparés en mer, étaient ensuite chargés sur des véhicules au petit matin, moment où la photo fut prise.

La pêche traditionnelle est une source cruciale d’emploi pour ceux vivant près des eaux du Pacifique oriental en Équateur. Elle représente une activité à plus petite échelle que la pêche industrielle pratiquée par les grandes flottes internationales. Néanmoins, cette pêche n’est pas sans conséquences, car les créatures marines risquent de s’emmêler dans les filets.

Matériel photo : Canon EOS 7D Mark II + objectif Canon EF 24-105 mm F4


Alex Mustard

À propos de l’image : Alex Mustard présente la diversité d’un récif corallien florissant avec des gobies fantômes se faufilant entre les branches d’une gorgone.

Alex a un penchant pour les gobies, généralement timides. Cependant, il était résolu à en capturer plusieurs en une seule image. La découverte surprise d’un copépode parasite sur l’un des poissons a ajouté de l’intérêt à la scène. Afin de saisir les teintes vives et contrastées, il était essentiel de rester immobile dans le courant pour effectuer une longue exposition.

Les gobies fantômes considèrent les gorgones comme des abris ou des bases pour se nourrir, se camouflant harmonieusement dans leur milieu. Les récifs coralliens hébergent un éventail d’espèces interdépendantes, mais sont en péril face au réchauffement des océans causé par les changements climatiques.

Matériel photo : Nikon D850 + objectif Nikon 105 mm f/2.8


Jasper Doest

À propos de l’image : Jasper Doest, originaire des Pays-Bas, capture les moments poignants de détresse d’un éléphant après avoir été percuté par un train. L’impact a gravement endommagé la hanche de l’éléphant, le rendant impossible à sauver, et l’animal a dû être euthanasié. Sur place pour une autre raison, Jasper a assisté à cette tragédie. Malgré les démarches du responsable du parc pour convaincre la société ferroviaire de réduire la vitesse des trains, de tels accidents impliquant des animaux sont fréquents au parc national de Lopé, avec jusqu’à 20 confrontations impliquant des éléphants chaque année.

Des convois ferroviaires acheminant du manganèse depuis la mine de Moanda, qui renferme 25 % des réserves mondiales. Ce métal est essentiel dans la fabrication du fer et de l’acier.

Matériel photo : Leica SL2 + objectif Leica 24-90mm F2.8


Caitlin Henderson

À propos de l’image : Caitlin Henderson découvre un visiteur surprise sur son balcon : un opossum en train de déguster une énorme cigale. « Des morceaux étaient éparpillés partout », raconte Caitlin. En jetant un œil, elle aperçut un opossum à queue touffue sur le rebord de sa fenêtre. Grâce à des réflexes vifs, elle a pu immortaliser l’opossum en train de dévorer la grosse cigale, tout en transportant un petit dans sa poche.

Originaire d’Australie, ce marsupial nocturne est commun et abondant dans certaines régions. Doté de longues griffes tranchantes adaptées à la vie arboricole, il s’est aisément accommodé des zones urbaines, ce qui le met parfois en conflit avec les résidents.

Matériel photo : Canon EOS R5 + objectif Laowa 15 mm F4


Neil Aldridge

À propos de l’image : Neil Aldridge révèle les traumatismes d’un renard, vraisemblablement infligés par des canidés.

Neil a mis en évidence les dents et les yeux constamment visibles de ce renard, qui observait depuis sa cachette improvisée dans un centre de réhabilitation. Ce cliché s’inscrit dans le cadre du projet de neuf ans de Neil, consacré à illustrer la relation nuancée entre les britanniques et le renard roux.

Depuis 2005, en Angleterre et au Pays de Galles, il est interdit d’empoisonner les renards, d’obstruer ou de démolir leurs terriers ou de les chasser à l’aide de chiens. Les blessures de cet animal ont vraisemblablement été causées par des chiens introduits illégalement dans son terrier pour le forcer à sortir.

Matériel photo : Canon 5DS + objectif Canon EF 16-35mm F2.8 + flash Canon EX580 II 


Michał Siarek

À propos de l’image : Michał Siarek capture l’instant où le personnel du zoo de Poznań inspecte un bébé tigre sortant d’une caisse après son évacuation. Michał a chroniqué les démarches pour évacuer des animaux tels que les tigres, à travers l’Ukraine frappée par les conflits. « Cette expérience m’a transformé », confia-t-il. « Lorsque j’ai entendu le rugissement d’un lion encore dans le camion, j’ai su que je voulais m’impliquer davantage lors de la prochaine évacuation. »

En 2022, de nombreux animaux ont été évacués des zones de conflit en Ukraine orientale. Arrivés à la frontière polonaise, ils ont été relogés et rapidement acheminés vers le zoo de Poznań, avant d’être transférés vers divers sanctuaires en Europe. Depuis, plus de 200 animaux ont été mis en sécurité.

Matériel photo : Fujifilm GFX100S + objectif Sigma 40mm F1.4


Shashwat Harish

À propos de l’image : Après de longues heures d’attente, Shashwat Harish est récompensé par un regard intense et le mouvement gracieux de la queue d’un léopard.

En visite au Masai Mara, Shashwat a entendu parler d’un léopard repéré non loin. Après avoir patiemment cherché et attendu à bord de son véhicule, le moment tant attendu est arrivé : le léopard s’est montré. Rapidement, Shashwat a ajusté son objectif et ses paramètres pour capturer ce magnifique instant.

Bien que les léopards soient les plus petits des grands félins, ils sont fréquemment observés près des points d’eau du Masai Mara. Malheureusement, leur nombre diminue à cause de la disparition de leur habitat, de la chasse et de la réduction de leurs sources de nourriture.

Matériel photo : Canon EOS 5D Mark IV + objectif Canon EF 100-400mm F4.5–5.6


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