Découvrez les finalistes du Wildlife Photographer of the Year

Le prestigieux concours Wildlife Photographer of the Year a dévoilé les 25 finalistes de son Prix du Choix du Public. Sélectionnées parmi 59 228 candidatures provenant de 117 pays, ces photographies exceptionnelles illustrent la splendeur et la diversité du monde naturel. Le public est invité à voter pour sa photo préférée jusqu’au 29 janvier. Le cliché gagnant, accompagné de quatre finalistes, sera annoncé en février.

Sue Flood

Un ciel bleu-gris spectaculaire souligne les teintes douces du pelage d’un phoque de Weddell, paisiblement allongé sur une plaque de glace.

Sue a observé cet animal depuis un bateau pneumatique dans le port de Neko, situé sur la péninsule Antarctique.

Soucieuse de préserver la tranquillité de son repos, elle a utilisé un téléobjectif pour capturer ce portrait empreint de sérénité.

Les phoques de Weddell, grâce à leur épaisse couche de graisse, sont parfaitement adaptés aux conditions extrêmes de l’océan Austral, leur permettant de résister au froid aussi bien dans l’eau que sur la glace.

Matériel : Canon R5 avec objectif Canon 100-500mm f4.5-7.1

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Ivan Ivanek

Un couple majestueux de doucs à pattes rouges est observé en plein accouplement dans les forêts luxuriantes de la péninsule de Sơn Trà, au Vietnam.

Reconnaissables à leurs pattes rouge vif, ces primates charismatiques sont endémiques au Vietnam, au Laos et au Cambodge.

Malheureusement, l’espèce est en danger critique d’extinction, menacée par la destruction de son habitat, la chasse et le commerce illégal d’animaux de compagnie.

Après plusieurs jours passés à explorer la région à la recherche de signes de leur présence, Ivan a finalement repéré un petit groupe de ces singes rares.

Au crépuscule, il a été témoin de ce moment intime entre deux individus. Contrairement à l’accouplement rapide et brusque observé chez d’autres primates, celui-ci se distinguait par sa lenteur et son étonnante élégance.

Matériel : Fujifilm X-H2 avec objectif Fujifilm 150-600mm f5.6-8

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Carlo D’Aurizio

Un assemblage poignant de papillons et de mites inanimés, pris au piège par la tension superficielle de l’eau, dérivait paisiblement dans un ruisseau italien.

C’était un matin d’été dans la vallée de San Bartolomeo, au cœur du parc national de la Majella, en Italie.

Carlo, habitué de ce petit ruisseau qu’il visitait fréquemment, espérait observer le ballet aérien des papillons et des libellules longeant les rives.

Jamais il n’aurait imaginé tomber sur une scène aussi mélancolique : une véritable nature morte composée d’insectes sans vie, flottant doucement sur l’eau.

Les conditions météorologiques semblaient pourtant normales : pas de chaleur excessive ni d’orage récent. À ce jour, Carlo demeure sans réponse quant à la cause de cette énigmatique hécatombe.

Matériel : Sony α7R IV avec objectif Sony 90 mm f/2.8

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Michael Forsberg

Un biologiste déguisé s’approche avec précaution d’une grue blanche d’Amérique, une espèce en danger critique d’extinction, dans les marais de Louisiane, aux États-Unis.

Depuis début 2019, Michael documente la vie de ces majestueux oiseaux, dont la survie reste fragile.

Avec une précision et une agilité remarquables, le biologiste a profité de l’occasion pour évaluer l’état de santé de l’oiseau et remplacer un émetteur défectueux.

Ces dispositifs sont essentiels pour permettre aux chercheurs de suivre les déplacements des grues non migratrices et d’approfondir leurs connaissances sur leur comportement.

Cette population expérimentale a été réintroduite en 2011 dans les terres humides des bayous. Dans les années 1940, seulement une vingtaine de grues blanches subsistaient. Aujourd’hui, grâce aux efforts de conservation, leur nombre dépasse les 800 individus.

Matériel : Sony α1 avec objectif Sony 70-200mm f/2.8

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Vincent Premel

Une rainette aux yeux d’or du Suriname gonfle ses joues, prête à lancer son appel retentissant pour attirer un partenaire.

Avec les premières pluies en Guyane française, la nature s’anime après une longue période de sécheresse. Ces pluies sont une bénédiction, particulièrement pour les amphibiens.

Quand les étangs se remplissent, des dizaines d’espèces émergent de la canopée ou du sol pour se reproduire. Ce phénomène, connu sous le nom de « reproduction explosive », transforme les étangs en véritables foyers de vie, où la densité d’animaux dépasse l’imagination.

Pour Vincent, herpétologiste et photographe, cette nuit était exceptionnelle. Le cri puissant de la rainette aux yeux d’or, audible à des centaines de mètres, résonnait dans l’obscurité, marquant un moment inoubliable au cœur de la forêt tropicale.

Matériel : Sony α7 III avec objectif Sony 90 mm f2.8 

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Ian Wood

Un blaireau d’Eurasie erre tranquillement le long d’une route à St Leonards-on-Sea, en Angleterre, donnant l’impression de contempler des graffitis de blaireaux peints sur un mur.

Les habitants avaient l’habitude de déposer des restes de nourriture sur le trottoir pour les renards. Cependant, Ian a rapidement remarqué que des blaireaux, issus d’un terrier voisin, venaient également profiter de ces offrandes.

Une nuit, après avoir aperçu l’un d’eux déambulant près de ce mur, il a décidé de capturer ce moment unique. Pour cela, il a installé une petite cachette en bord de route, espérant immortaliser la scène.

Sous l’éclairage tamisé d’un lampadaire, le blaireau s’est avancé, son regard semblant se poser sur les graffitis qui lui rendaient hommage, créant une image presque surréaliste.

Matériel : Nikon D500 avec objectif Nikon 18-35 mm f/3,5

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Jess Findlay

Une chouette effraie, spectrale et élégante, s’échappe par la fenêtre du grenier d’une grange abandonnée pour s’élancer dans les champs environnants, près de Vancouver, au Canada.

Jess avait passé plusieurs nuits, immobile et silencieux, à observer l’oiseau afin de comprendre ses habitudes.

Pour capturer ce moment, il a installé un faisceau invisible qui déclenchait un flash au passage de la chouette, tout en utilisant une vitesse d’obturation lente pour capter la lumière ambiante diffusée par les nuages et éclairant la grange.

Lors de la dixième nuit, tous les éléments de la scène se sont alignés parfaitement : la chouette s’est envolée, entamant sa chasse nocturne, et la photo tant espérée a enfin vu le jour.

Matériel : Canon EOS 5D Mark III avec objectif Canon 100-400mm f4.5-5.6

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Erlend Haarberg

Un ourson polaire tente de surprendre un fulmar boréal en plongeant sous l’eau pour l’attaquer.

Dans l’archipel norvégien du Svalbard, une carcasse de morse avait attiré une femelle ourse polaire accompagnée de ses deux petits.

Cependant, l’un des oursons semblait davantage captivé par le jeu que par le festin. Il s’amusait à plonger sous l’eau, émergeant entre les algues et le varech.

Lorsque le fulmar boréal, immobile à la surface de l’eau, a croisé son regard, l’instinct de chasse du jeune ours s’est éveillé.

Erlend a assisté à plusieurs tentatives d’attaques surprises sous-marines, toutes infructueuses. Pourtant, ces jeux sont bien plus qu’un simple divertissement : ils constituent un apprentissage crucial pour ce jeune prédateur, qui devra un jour affronter les rigueurs de l’Arctique sans l’aide de sa mère.

Matériel : Nikon Z9 avec objectif Nikon 180-400mm f/4

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Piotr Naskrecki

Un sengi à quatre doigts, une espèce rarement observée, fouille la litière de feuilles à la recherche de nourriture au Mozambique.

Ces petits mammifères se nourrissent principalement d’insectes, qu’ils chassent à l’aube et au crépuscule. Leur quête repose sur une excellente vision et un odorat très développé.

Pendant plusieurs semaines, Piotr a suivi les déplacements de ce sengi dans le parc national de Gorongosa, au Mozambique. L’animal empruntait quotidiennement le même réseau de sentiers, explorant la litière forestière à la recherche de coléoptères et d’autres délices.

Extrêmement craintif et rapide, le sengi est difficile à photographier. Pour immortaliser ce moment, Piotr a installé une caméra à déclenchement à distance, capturant l’animal en pleine recherche de nourriture.

Matériel : Sony α6400 avec objectif Sony 40mm f/2,8

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Michel d’Oultremont

Une hermine se dresse fièrement, scrutant son territoire, parfaitement camouflée dans un paysage enneigé de Belgique.

Michel poursuivait depuis des années le rêve de photographier des hermines dans la neige. Chaque hiver, la magie des paysages enneigés l’inspirait, et il espérait capturer une image montrant à quel point ces créatures s’intègrent à leur environnement immaculé.

Bien qu’il ait observé des hermines en Suisse, il n’en avait jamais aperçu dans sa Belgique natale. Puis, un jour, son souhait s’est enfin réalisé.

Camouflé sous un filet blanc, allongé dans la neige, Michel attendait patiemment. Finalement, une hermine curieuse a émergé de son terrier, se redressant à intervalles réguliers pour surveiller les environs avant de partir en quête de nourriture.

Matériel : Canon EOS R5 avec objectif Canon 400 mm f/2.8

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Francisco Negroni

Un double nuage lenticulaire, baigné d’une lumière rougeoyante, est éclairé à la tombée de la nuit par la lave incandescente du volcan Villarrica, au Chili.

Situé près de la ville de Pucón, dans le sud du pays, le Villarrica est l’un des volcans les plus actifs du Chili, avec sa dernière éruption en 2015.

Francisco, un passionné de volcanologie, se rend régulièrement à proximité de ce géant pour observer et documenter son activité. Lors de cette expédition, il a passé 10 nuits dans les environs.

Pour lui, chaque visite est « une aventure imprévisible – le volcan réserve toujours des surprises ». Parfois, la montagne est paisible, tandis qu’à d’autres moments, elle se déchaîne, comme sur cette photo où la lumière intense du cratère illumine le ciel nocturne d’une manière spectaculaire.

Matériel : Nikon D600 avec objectif Nikon 50mm f1.4

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Aaron Baggenstos

Un puma se tient fièrement sur un promontoire battu par le vent, au cœur des montagnes escarpées du parc national Torres del Paine, au Chili.

Ce félin incarne un symbole d’espoir. Grâce à un mouvement de conservation réussi, la création de ce parc national a favorisé l’essor de l’écotourisme dans la région.

Cette évolution a également contribué à apaiser les tensions entre les pumas et les gauchos locaux, ces éleveurs de moutons. Les pumas, autrefois perçus comme une menace, sont aujourd’hui vus plus positivement, car leur présence attire des touristes, générant des revenus bénéfiques pour les communautés.

L’introduction de chiens de berger a également joué un rôle clé. Ces chiens repoussent les pumas qui s’approchent des troupeaux, réduisant ainsi les attaques sur les moutons. En conséquence, les pumas se concentrent sur leurs proies naturelles, et les gauchos sont moins enclins à les abattre.

Ce changement, bien que progressif, s’est accéléré au cours des deux ou trois dernières décennies, nourrissant l’espoir d’une coexistence harmonieuse entre les humains et les pumas.

Matériel : Sony α1 avec objectif Sony 70-200mm f/2.8

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Arvind Ramamurthy

Des membres d’une meute de loups indiens s’immobilisent brièvement au milieu d’un jeu animé dans les champs de Bhigwan, en Inde.

Autrefois répandus à travers tout le pays, les loups indiens sont désormais réduits à une population estimée à seulement 3 000 individus.

Leur proximité avec les humains comporte de nombreux dangers. L’expansion agricole a fragmenté leur habitat naturel de prairies vallonnées, et leur dépendance aux carcasses de bovins les expose à des maladies.

Malgré ces défis, les loups indiens sont des survivants résilients. Avec une gestion améliorée et une protection accrue de leurs prairies, il est possible de redonner espoir à cette espèce.

Arvind a capturé cette scène en observant la meute jouer dans les champs. L’un des loups s’est assis au bord des cultures, bientôt rejoint par quatre autres. Ils se sont figés un instant, comme s’ils posaient, avant de reprendre leur course effrénée, se poursuivant joyeusement à travers les herbes.

Matériel : Nikon Z9 avec objectif Nikon 400mm f2.8

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Brad Leue

Les eaux de crue, ayant voyagé pendant des mois, se déversent enfin dans le vaste lac salé de Kati Thanda-Lake Eyre, en Australie-Méridionale.

Ce lac, le plus grand plan d’eau intérieur du pays et l’un des plus grands lacs salés au monde, est un joyau rare du paysage australien.

Pour Brad, capturer cet événement depuis un hélicoptère a été un véritable défi. Les vents violents, une tempête de poussière tourbillonnante et la pluie à l’horizon compliquaient chaque instant de la prise de vue.

Les eaux de crue avaient parcouru plus de 1 000 kilomètres depuis le Queensland, se déplaçant lentement mais régulièrement vers l’Australie-Méridionale. Cet événement, qui ne survient qu’une fois par décennie, demandait une précision parfaite pour être immortalisé.

La photographie de Brad montre l’eau s’écoulant méthodiquement dans le sillon de Warburton, son ultime passage avant de rejoindre le majestueux lac. Au fil de ce voyage extraordinaire, ces eaux apportent une nouvelle vitalité à cet écosystème désertique unique, soutenant une faune rare et précieuse.

Matériel : Canon EOS-1D X Mark II avec objectif Canon 24-70mm f/2.8

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Bence Máté

Un rollier d’Europe s’élance pour défendre son territoire face à une petite chouette perplexe, dans le parc national de Kiskunság, en Hongrie.

Bien que très différents, ces deux oiseaux partagent des habitats similaires, leurs nids et régimes alimentaires se recoupant. Cette proximité les amène souvent à nicher à quelques mètres l’un de l’autre.

Durant la brève saison de reproduction, le rollier mâle se plaît à perturber les intrus qui osent s’aventurer dans sa zone. À une vitesse fulgurante, il surgit par surprise pour chasser les visiteurs indésirables.

Pour immortaliser ce moment rare, Bence a consacré 27 jours à observer la scène depuis une cache. La petite chouette, visiblement déconcertée, semblait perplexe face à cette démonstration audacieuse.

Matériel : Canon EOS R5 avec objectif Canon 200mm

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Devon Pradhuman

Quatre loups gris avancent silencieusement à travers un paysage épuré de trembles dénudés et de neige immaculée, dans le parc national de Yellowstone, aux États-Unis.

C’était le début du printemps dans la vallée de Lamar, et la meute arpentait le territoire à la recherche de sa prochaine proie.

Depuis un point d’observation éloigné, Devon a remarqué leur trajectoire menant vers cette parcelle de trembles. Il a immédiatement vu le potentiel d’une image saisissante.

Les loups ont traversé la clairière, longeant les troncs fins des arbres, avant de poursuivre leur chemin le long de la lisière forestière, pour finalement disparaître à flanc de colline.

Matériel : Canon EOS 5D Mark IV avec objectif Canon 500mm f/4

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Noam Kortler

Un crabe décorateur s’installe sur une ascidie, utilisant cette dernière comme perchoir idéal pour filtrer l’eau à la recherche de plancton dérivant.

Noam a capturé cette scène fascinante lors d’une plongée nocturne au large de l’île de Komodo, en Indonésie.

L’ascidie offrait au crabe non seulement un point stratégique pour se nourrir, mais également un refuge naturel. Habilement camouflé, le crabe s’était équipé de minuscules hydroïdes, appelés Tubularia, dont les piqûres dissuadent efficacement les prédateurs.

Sous l’éclairage ponctuel du flash de Noam, le crabe semblait évoluer gracieusement, comme une star illuminée sur une scène aquatique.

Matériel : Nikon D850 avec objectif Nikon 60mm f/2.8

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Mark Williams

Un béluga frotte doucement son ventre sur le fond sableux d’une rivière peu profonde, s’exfoliant pour renouveler sa peau.

Mark a capturé cette scène dans une crique isolée du passage du Nord-Ouest, dans l’Arctique canadien.

Chaque été, des centaines de bélugas se rassemblent ici, profitant des eaux peu profondes pour socialiser et exfolier leur peau. Ce lieu est également un refuge sûr, loin des orques, leurs principaux prédateurs.

Ces mammifères marins sont réputés pour leur nature sociable, vivant, chassant et migrant en groupes qui varient de quelques individus à plusieurs centaines.

Surnommés « canaris de la mer », les bélugas produisent une riche palette de sons – gazouillis, clics, sifflements et cris – que Mark a trouvés envoûtants et presque surnaturels.

Matériel : Canon R5 avec objectif Canon 100-500mm f4.5-7.1

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Savannah Rose

Un castor lève sa queue avant de la frapper violemment sur l’eau, lançant un avertissement sonore à sa famille au sujet d’un intrus potentiel.

Savannah adore photographier les castors nord-américains dans cet étang paisible de Jackson, dans le Wyoming, aux États-Unis.

Alors qu’elle s’approchait discrètement du rivage, un castor émergea prudemment de sa hutte. Observant les alentours, il exécuta un claquement retentissant de sa queue sur l’eau.

Ce comportement spectaculaire, que Savannah souhaitait capturer depuis des années, est une façon pour les castors de signaler un danger à leur groupe familial. Cependant, leur nervosité s’apaise rapidement lorsqu’ils réalisent que le nouveau venu ne constitue pas une menace.

Matériel : Nikon Z9 avec objectif Nikon 400 mm f2.8

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Willie Burger van Schalkwyk

Un gecko terrestre géant fait face avec détermination à un autour des palombes dans le parc transfrontalier de Kgalagadi, en Afrique du Sud.

L’autour des palombes adopte parfois une méthode de chasse inhabituelle, courant ou marchant sur le sol pour poursuivre sa proie.

Willie a observé avec admiration le petit lézard défier courageusement son imposant prédateur.

Bien que l’issue de cette confrontation soit inévitable, Willie a été profondément marqué par la résilience et le courage dont le gecko a fait preuve face à une menace insurmontable.

Matériel : Canon R5 avec objectif Canon 500mm f/4 

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Christian Brinkmann

Un oiseau chanteur eurasien se découpe en silhouette devant les lumières vives et colorées d’une fête foraine à Münster, en Allemagne.

Cette fête foraine, connue sous le nom de Send, crée une ambiance unique derrière le château de la ville.

Au crépuscule, Christian était entouré d’un mélange contrasté : le chant des oiseaux d’un côté et les mélodies festives de l’autre.

C’est dans ce décor singulier qu’un merle noir s’est posé, semblant chanter devant les lumières éclatantes de la fête.

Bien que les merles soient des oiseaux familiers, Christian cherche à les photographier sous un angle original. Ici, la silhouette simple mais élégante de l’oiseau, mise en valeur par les lumières vives en arrière-plan, confère une dimension artistique à cette scène du quotidien.

Matériel : Nikon Z9 avec objectif Nikon 400mm f/2,8

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Samuel Bloch

Un pétrel géant du Nord est perché sur son nid, niché à la lisière d’une forêt de rātā sur l’île d’Enderby, en Nouvelle-Zélande.

Ces imposants oiseaux marins sont connus pour leur capacité à planer au-dessus des vagues des océans pendant des semaines sans toucher terre.

Samuel a été étonné de découvrir cet individu dans un environnement forestier, un cadre inhabituel pour cette espèce.

Comme de nombreux oiseaux marins, les pétrels géants se reproduisent sur des îles isolées, où les prédateurs sont moins présents.

Pour capturer cette scène, Samuel a utilisé un téléobjectif et s’est retiré rapidement, veillant à ne pas perturber l’oiseau dans son habitat.

Matériel : Canon EOS 7D Mark II avec objectif Canon 100-400mm f4.5-5.6

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David Northall

Un blaireau à miel, blessé mais résolu, revient pour achever un porc-épic du Cap, qui avait opposé une défense acharnée.

Réputés pour leur férocité légendaire, les blaireaux à miel, présents dans tout le Botswana, n’hésitent pas à s’en prendre à des proies bien plus grandes qu’eux.

Dans cette confrontation, le blaireau a attaqué un porc-épic du Cap, habituellement nocturne, en saisissant sa patte arrière droite. En réponse, le porc-épic s’est défendu en reculant brusquement vers son assaillant, plantant plusieurs de ses piquants acérés dans le corps du prédateur.

Profitant d’un moment de répit, le porc-épic, gravement blessé à la jambe, a tenté de fuir en traînant péniblement ses pattes.

Malgré ses blessures, le blaireau a repris l’offensive après une brève pause. Il a finalement maîtrisé le porc-épic sous un buisson proche du lieu de l’affrontement et l’a emporté dans sa tanière souterraine.

Matériel : Nikon Z9 avec objectif Nikon 100-400mm f/5,5

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Nora Milligan

Un chimpanzé s’immobilise, observant attentivement en contrebas, tandis que sa famille progresse sur le sol forestier du parc national de Loango, au Gabon.

Lors d’une randonnée en forêt, le guide de Nora a soudain fait signe au groupe de s’arrêter près d’un marais.

D’abord, ils ont entendu le cri distinctif d’un chimpanzé. Puis, le bruissement des feuilles a révélé la présence d’un groupe : la famille Rekambo, bien connue des chercheurs du projet Ozouga Chimpanzee.

Nora était émerveillée lorsque les chimpanzés ont commencé à grimper dans les arbres environnants. En regardant à travers son objectif, elle a vu un grand mâle s’arrêter net et les fixer avec intensité.

Le chimpanzé a légèrement tendu le cou, ses yeux grands ouverts comme s’il cherchait à analyser minutieusement cette scène inhabituelle.

Matériel : Nikon D850 avec objectif Nikon 300mm f/2.8

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Le vote du public est ouvert jusqu’au 29 janvier 2025 et les cinq premiers gagnants seront annoncés début février. Toute personne souhaitant voter peut le faire en ligne sur le site du Musée d’histoire naturelle de Londres. 

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