Quel télescope pour l’astrophotographie choisir en 2024 ?
Vous souhaitez vous lancer en astrophotographie pour réaliser de sublimes images des galaxies, planètes et nébuleuses ? Pour ce faire, l’emploi d’un télescope est indispensable. Mais, quel télescope choisir pour l’astrophotographie ? Quel est le meilleur télescope d’astrophotographie pour un débutant ? Dans ce guide, vous allez découvrir les éléments-clés pour choisir un télescope qui correspond à vos besoins. Vous découvrirez également une sélection des meilleurs télescopes pour débuter en astrophotographie.
Télescope réfracteur ou réflecteur ?
Il existe deux grandes catégories de télescopes pour l’astrophotographie : les télescopes réfracteurs et les réflecteurs. Chaque catégorie présente ses propres avantages et inconvénients.
Qu’est-ce qu’un télescope réfracteur ?
Un télescope réfracteur aussi appelé lunette astronomique repose sur l’emploi d’une série d’éléments optiques pour focaliser la lumière en un point précis sur lequel est placé un viseur oculaire ou le capteur de votre appareil. On peut comparer ce fonctionnement à celui d’un objectif photo. Le plus souvent, ces télescopes embarquent une ou plusieurs lentilles en verre à très faible dispersion (ED) pour produire des images nettes et sans aberration chromatique. Ces télescopes présentent l’avantage d’être compacts, légers et transportables assez facilement. Ils sont généralement un peu moins lumineux que les réflecteurs, mais présentent une qualité optique supérieure. Ces télescopes sont considérés comme la solution ultime par beaucoup de photographes grâce à un très haut niveau de piqué. Ils se concentrent facilement sur les sujets, offrent un niveau de contraste élevé et permettent de réaliser des images fidèles. Ces télescopes sont donc parfaits pour un astrophotographe débutant. Évitez cependant les modèles d’entrée de gamme qui reposent souvent sur une unique lentille et peuvent ainsi souffrir d’aberrations chromatiques.
Qu’est-ce qu’un télescope réflecteur ?
Un télescope réflecteur, également nommé télescope à réflexion exploite un ou plusieurs miroirs pour refléter la lumière. Le télescope de type newton est le modèle le plus répandu grâce à une conception très simple, permettant de limiter le coût. Au lieu d’une grande lentille optique montée à l’avant, ces télescopes sont essentiellement des tubes creux dans lesquels est placé un miroir réfléchissant parabolique à l’arrière. Son rôle est de capter la lumière des étoiles pour la refléter vers l’avant du tube où un miroir secondaire la transmet dans un oculaire sur le côté du télescope. Une variante de ce montage reflète la lumière à travers un trou dans le miroir principal. On parle alors de réflecteur Schmidt Cassegrain. Enfin, il existe également des réflecteurs Maksutov qui adoptent une conception hybride, avec une lentille optique à l’avant pour focaliser la lumière vers le miroir. Peu importe le type de conception, ces télescopes sont plus lourds et plus encombrants que les modèles réfracteurs. En revanche, leur plus grand diamètre permet de capturer plus de lumière, facilitant ainsi l’observation et la capture des astres peu lumineux.
Le coût d’un télescope réflecteur est cependant plus élevé, car pour limiter les aberrations chromatiques, il est indispensable que le miroir adopte une forme hyperbolique, ce qui est très complexe à fabriquer. Pour limiter ce coût, les modèles de milieu de gamme se tournent vers une forme parabolique, au détriment de l’aberration de coma qui déforme les points lumineux des étoiles. En entrée de gamme, le miroir est sphérique, ce qui est encore pire et ne permet pas une mise au point précise sur des galaxies. Par conséquent, il sera souvent préférable de vous orienter vers un télescope réfracteur pour profiter d’images plus nettes.
Quel diamètre de télescope pour l’astrophotographie ?
Le diamètre est le plus souvent mentionné dans la référence du télescope. Par exemple, le télescope d’astrophotographie Celestron NexStar 130SLT dispose d’un diamètre de 130 mm. Cette information est essentielle, car elle vous permet de connaître la capacité d’un télescope à capter la lumière. Ainsi, plus grand est le diamètre, plus le télescope laisse pénétrer une importante quantité de lumière. Le fait de doubler le diamètre permet de multiplier par 4 la luminosité. Cela permet de percevoir plus facilement les détails des objets que vous observerez et de réduire le temps d’exposition nécessaire pour capturer l’image. Cependant, le volume et le poids d’un télescope augmentent proportionnellement à son diamètre. Il est donc souvent nécessaire de faire un compromis pour transporter plus facilement votre équipement sur un site d’observation. Idéalement, un diamètre compris entre 110 et 150 mm parvient à concilier assez efficacement une bonne captation de la lumière et un format transportable. Sur de faibles focales, vous pouvez utiliser un plus faible diamètre tout en conservant une bonne luminosité. Enfin, pour une utilisation professionnelle, vous pouvez opter pour un télescope de plus de 200 mm de diamètre pour une perception encore plus efficace des nébuleuses et objets peu lumineux.
Quelle focale pour un télescope d’astrophotographie ?
Exprimée en millimètres, la longueur focale représente la distance entre l’avant et le foyer du télescope. Ce foyer correspond au point de convergence sur lequel prend place le viseur optique ou le capteur de votre appareil. En revanche, une distance focale de 2000 mm ne signifie pas nécessairement que votre télescope est physiquement aussi long, car il peut utiliser plusieurs éléments externes pour réfléchir la lumière. Parfois, la focale n’est pas communiquée, mais vous pouvez la calculer en multipliant le diamètre du télescope par le rapport focal. Par exemple, un télescope de 130 mm de diamètre pour un rapport focal de f/10 présente une longueur focale de 1300 mm. Comme en photographie, plus la longueur focale est grande, plus le télescope dispose d’un taux de grossissement élevé. Cela signifie que l’élément photographié sera plus grand dans le cadre, mais au détriment d’un champ de vision réduit et d’un assombrissement plus important. Ainsi, de longues focales de plus de 1500 mm sont principalement employées pour observer des surfaces planétaires comme Jupiter, Mars ou Saturne, mais aussi du soleil ou de la lune. Ces dernières sont suffisamment lumineuses qu’elles restent suffisamment visibles malgré la perte de luminosité engendrée par une longue focale. En revanche, une longueur focale plus faible (entre 400 et 1000 mm) est préférable pour faire de l’astrophotographie des galaxies, des nébuleuses ou d’autres objets du ciel profond. Ces sujets sont plus grands et beaucoup moins lumineux.
Quel rapport focal pour un télescope d’astrophotographie ?
Un autre paramètre important pour choisir votre meilleur télescope pour l’astrophotographie est celui du rapport focal, également nommé ouverture relative. Celui-ci correspond au rapport entre la distance focale et l’ouverture d’un télescope. Par exemple, un télescope de 2000 mm de focale pour un diamètre de 200 mm présente un rapport focal de f/10 (2000/200 = 10). Plus le rapport focal est petit, plus le télescope est lumineux. Ainsi, on comprend que plus un télescope présente une longue focale, moins il pourra être en mesure de collecter une importante quantité de lumière sans présenter un diamètre démesuré et un coût exorbitant. En utilisant un télescope grand public à longue focale, il est en effet très difficile de capturer les détails les plus faibles des objets, même avec une longue exposition. Par conséquent, si vous désirez photographier le ciel profond (nébuleuses, galaxies, etc.), un rapport focal inférieur à f/8 est essentiel. À titre d’exemple, un télescope avec une ouverture relative de f/4 permet de réduire par 4 la durée de l’exposition en comparaison d’un télescope avec un rapport de f/8. Au-delà de cette valeur, les télescopes se destinent principalement à l’observation des planètes.
Quelle monture pour un télescope d’astrophotographie ?
Même le meilleur télescope pour l’astrophotographie doit s’associer à une monture adaptée pour donner le meilleur de lui-même. Idéalement, vous devez opter pour une monture équatoriale informatisée ou motorisée pour que le télescope suive automatiquement les corps célestes afin de compenser la rotation de la Terre. Sans ce déplacement automatique, les images réalisées avec des poses de plusieurs secondes seront floues. Les montures équatoriales sont les plus appréciées en astrophotographie, car contrairement aux montures azimutales, elles tournent sur un seul axe pour un suivi plus fluide. Lorsque vous montez en gamme, les télescopes sont généralement associés de série à une monture motorisée. Si cela n’est pas le cas, vous pouvez y monter votre propre monture comme la Sky Watcher Star Adventurer 2i WiFi pour de petits éléments ou l’iOptron Monture SkyGuider Pro pour de gros télescopes.
Quel est le meilleur télescope pour l’astrophotographie ?
Celestron AstroMaster 130EQ
Type : télescope newtonien | Diamètre d’ouverture : 130 mm | Longueur focale : 650 mm | Rapport focal : f/5 | Grossissements avec oculaires fournis : x33 et x65 | Monture : équatoriale
Proposé à seulement 277 €, le Celestron AstroMaster 130EQ est le meilleur télescope pour l’astrophotographie dans cette gamme de prix. Il présente une longueur focale de 650 mm pour un grand diamètre d’ouverture de 130 mm. Cet ensemble lui confère un rapport focal de f/5, ce qui le rend particulièrement lumineux pour photographier les éléments du ciel profond comme les nébuleuses et les galaxies. Il parvient à extraire efficacement les détails, même peu lumineux. Ce télescope Celestron AstroMaster 130EQ est livré accompagné d’une monture équatoriale (manuelle), ce qui offre un suivi plus fiable et plus simple qu’avec une monture azimutale classique. Grâce à ce suivi, il permet de réaliser de longues expositions tout en conservant des images nettes et précises.
Le télescope Celestron AstroMaster 130EQ est un modèle de type newtonien. Quelques configurations sont donc nécessaires pour qu’il fonctionne correctement. Ce processus peut être délicat pour un astrophotographe débutant, mais avec de la pratique, vous pourrez le réaliser plus facilement. Par ailleurs, le fabricant fournit un manuel complet qui vous guide tout au long du processus de mise en œuvre. Le Celestron AstroMaster 130EQ s’accompagne également de deux oculaires (20 mm et 10 mm), d’un chercheur laser StarPointer et offre une licence gratuite pour le logiciel Starry Night Basic permettant de sélectionner vos cibles et de planifier les séances d’observation. Les 36 000 éléments référencés dans le logiciel ne seront cependant pas tous observables en conservant l’ouverture de 130 mm. Dans l’ensemble, le Celestron AstroMaster 130EQ forme un kit idéal pour un premier télescope à petit prix pour s’initier à l’astrophotographie. Par la suite, vous pourrez lui ajouter de nombreux éléments Celestron compatibles afin d’optimiser ses performances et d’obtenir des images encore plus précises.
Celestron Nexstar 5SE
Type : télescope Schmidt Cassegrain | Diamètre d’ouverture : 125 mm | Longueur focale : 1250 mm | Rapport focal : f/10 | Grossissement avec oculaire fourni : x50 | Monture : azimutale automatique
Le télescope Celestron NexStar 5SE est équipé d’une monture informatisée. D’une simple pression, vous pouvez pointer automatiquement l’appareil vers la cible désirée et la verrouiller. Vous pouvez ainsi passer plus de temps à observer et à photographier le ciel, plutôt qu’à essayer de pointer le télescope vers la bonne direction.
Le télescope Celestron NexStar 5SE est un modèle de type Schmidt-Cassegrain. La lumière arrive dans un premier temps sur un élément correcteur asphérique Schmidt, puis elle est projetée sur le miroir primaire sphérique. Celui-ci réfléchit ensuite la lumière sur un miroir secondaire qui la renvoie de nouveau sur le miroir primaire. Le faisceau lumineux re-traverse alors ce miroir primaire, en passant par un orifice central. Ce schéma permet au télescope Celestron NexStar 5SE de proposer une focale de 1250 mm tout en conservant un format assez compact et facilement transportable sur le site d’observation. Avec un diamètre d’ouverture de 125 mm, il offre un rapport focal de f/10. Il se montre ainsi plus adapté pour l’observation d’éléments lumineux comme la lune, Mars ou les anneaux de Jupiter. En effectuant des poses longues, il parvient à retranscrire avec une grande précision les détails à la surface de la lune et de Mars. Pour Jupiter et Saturne, vous pouvez l’associer à une gamme de filtres pour des résultats encore plus saisissants. En conclusion, le Celestron NexStar 5SE forme une solution très simple à utiliser et fiable pour observer et photographier les planètes du système solaire.
Celestron Nexstar 8SE
Type : télescope Schmidt Cassegrain | Diamètre d’ouverture : 200 mm | Longueur focale : 2000 mm | Rapport focal : f/10 | Grossissement avec oculaire fourni : x80 | Monture : azimutale automatique
Le télescope Celestron Nexstar 8SE est une version survitaminée du Celestron NexStar 5SE présenté ci-dessus. Il permet d’aller encore plus loin grâce à sa focale de 2000 mm offrant un champ de vision plus étroit. Son diamètre d’ouverture est étendu à 200 mm afin de conserver le même rapport focal de f/10. Comme le NexStar 5SE, vous aurez besoin d’effectuer des poses longues pour obtenir des images bien lumineuses et retranscrire un maximum de détails des planètes.
Le Celestron Nexstar 8SE est livré avec un oculaire de 25 mm. Comme son petit frère, il dispose d’une monture informatisée pour faciliter la visée et le suivi des corps célestes. Il dispose également d’une base de données de plus de 40 000 objets célestes que vous pouvez pointer sans la moindre connaissance en astronomie grâce à sa télécommande. Le télescope Celestron Nexstar 8SE est cependant l’un des modèles les plus chers de cette liste. Il s’adresse ainsi principalement aux photographes exigeants qui cherchent un télescope à longue focale capable de capturer les images avec une haute résolution.
Celestron 22403 Inspire 100AZ
Type : télescope réfracteur | Diamètre d’ouverture : 100 mm | Longueur focale : 660 mm | Rapport focal : f/6,5 | Grossissements avec oculaires fournis : x33 et x66 | Monture : azimutale manuelle
Le télescope Celestron 22403 Inspire 100AZ est un modèle réfracteur idéal pour s’initier à l’astrophotographie. Grâce à cette conception, vous n’avez pas besoin de le calibrer/collimater à chaque utilisation. Ce télescope est livré avec deux oculaires : une première de 10 mm pour un grossissement de 66x et une seconde de 20 mm pour un grossissement de 33x. Il s’accompagne également d’un pointeur laser StarPointer Pro, d’une licence pour le logiciel Starry Night, d’un adaptateur pour smartphone (adaptateur pour hybrides ou reflex proposé en option pour environ 20 €) et d’une lampe LED rouge fixée sur le télescope pour faciliter le montage et l’utilisation des accessoires tout en préservant votre vision nocturne.
Le télescope d’astrophotographie Celestron 22403 Inspire 100AZ offre des images d’une bonne clarté et contrastées, mais il est préférable de travailler dans un environnement le moins exposé à la pollution lumineuse. Il est également recommandé de travailler par temps clair lorsque l’atmosphère est la moins chargée en particules. Par ailleurs, la conception d’un télescope réfracteur abordable implique quelques concessions sur la qualité des éléments optiques. Le Celestron 22403 Inspire 100AZ souffre parfois d’abberations et de franges de couleur. Par exemple, sur Jupiter, vous pouvez observer un halo bleuté sous la planète, en raison de ces aberrations. Enfin, on peut également regretter le fait qu’il soit associé à une monture azimutale manuelle plutôt qu’un modèle équatorial automatique. Il est bien évidemment possible de la remplacer par une monture motorisée, mais la facture totale est alors plus conséquente. Malgré quelques défauts, le Celestron 22403 Inspire 100AZ reste une solution simple pour découvrir l’astrophotographie. Si par la suite vous voulez explorer ce domaine encore plus en profondeur, il faudra certainement vous tourner vers un modèle plus performant, mais plus onéreux.
Sigma 150-600 mm f/5-6.3 DG DN OS | Sports
Type : objectif | Diamètre d’ouverture : 95 mm | Longueur focale : de 150 à 600 mm | Rapport focal : de f/5 à f/6,3
Le Sigma 150-600mm f/5-6.3 DG DN OS n’est pas un télescope, mais un objectif photo. Cependant, il forme une très bonne alternative aux télescopes si vous avez besoin d’une solution plus polyvalente qui vous permettra également de photographier des animaux, des oiseaux ou tout autre élément éloigné. Pour s’utiliser en astrophotographie, l’objectif Sigma 150-600mm f/5-6.3 DG DN OS nécessite d’être associé à une monture motorisée comme la Sky Watcher Star Adventurer 2i WiFi ou l’iOptron Monture SkyGuider Pro. Grâce à cette dernière, il est capable de suivre les corps célestes, permettant de réaliser de très longues expositions tout en conservant des images parfaitement nettes et détaillées.
La polyvalence est le maître-mot de cet objectif Sigma. Sa focale inférieure de 150 mm permet de photographier des champs d’étoiles plus larges ou la lune dans un paysage, tandis qu’avec un simple zoom, la focale est portée à 600 mm pour photographier sans difficulté de nombreux éléments du ciel profond comme la galaxie d’Andromède ou la nébuleuse d’Orion. Par ailleurs, le Sigma 150-600mm f/5-6.3 DG DN OS profite d’une conception optique de très haute précision qui rivalise avec des télescopes bien plus onéreux. Les astrophotographies réalisées sont nettes, colorées et bien contrastées. Il fait preuve d’une très grande résistance aux aberrations chromatiques et de coma. Si vous avez besoin d’un élément polyvalent et capable de réaliser des images hautement détaillées tout en conservant un budget raisonnable, alors ce zoom Sigma 150-600mm f/5-6.3 DG DN OS forme la meilleure alternative aux télescopes.
Vous connaissez désormais les différents éléments à étudier pour choisir un télescope pour l’astrophotographie. Les modèles à très longue focale se destinent avant tout à la capture des planètes du système solaire, tandis que les plus courtes focales sont idéales pour le ciel profond, les galaxies et les nébuleuses.
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Si le début de l’article tiens à peu près la route les exemples d’articles sont une catastrophe. Un Newton sur une monture d’entrée de gamme et un porte oculaire en 1.25″. Encore plus fort des Celestrons sur monture azimutale pour de la photo… Et la rotation de champ dans tout ça ? Et une lunette achromatique…
La monture azimutale n’est effectivement pas optimale pour de l’astrophotographie, mais un petit budget implique parfois des concessions. Vous pouvez cependant utiliser cette monture pour réaliser des poses plus courtes (entre 1 et 8 secondes en fonction de la focale). Un empilement d’images est ainsi nécessaire. La rotation de champ peut être prise en compte dans certains logiciels comme Sharpcap ou PixInsight. Les résultats ne seront pas aussi spectaculaires qu’avec une monture équatoriale motorisée et un système d’autoguidage, mais cela reste convenable pour s’initier à l’astrophotographie.
Bonjour,
Pensez vous que le Celestron AstroMaster 130EQ me permettra de photographier tout les objets du catalogue Messier avec un résultat esthétique ?
Sinon, quel télescope utilisez vous vous même ?
Merci d’avance
Le télescope Celestron AstroMaster 130EQ permet de photographier une bonne partie du catalogue Messier. Il se montre cependant plus efficace avec les objets les plus brillants, car ces derniers permettent de limiter la durée de l’exposition. Avec de très longues expositions, le trépied a tendance à bouger et à engendrer du flou dans les photos. Dans l’ensemble, la qualité d’image est correcte pour un modèle de cette gamme. IL souffre cependant de quelques réflexions et défauts, mais il reste globalement très bon pour débuter.
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